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Un four, celui-ci de type alsacien |
Evidemment, un pétrin |
![]() | L'ancien four a été remplacé par un four de type alsacien ; le four alsacien, moins haut, se différencie également par l'emplacement
de la cheminée qui se trouve à l'arrière. On l'allume deux ou trois heures avant l'enfournage (cela dépend de la saison) et on le chauffe
à l'aide de petites branches de "fayard". Il monte environ à 400 / 450°. Ensuite, on enlève les braises et on le "panosse", pour en enlever
toutes les cendres. Finalement, on le laisse descendre jusqu'à la bonne température. Trop chaud, le pain ne lèvera pas car la croûte se formera
trop vite, trop froid le pain sera mal cuit. Avec ce four, Jeannot enfourne, avec la palette ronde, lorsque la température de son thermomètre atteint 220°.
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Une palette pour enfourner(dr.), l'autre pour sortir le pain (g.) |
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Mais on en n'est encore pas là !
Il faut d'abord faire la pâte.
Un mélange de farine, eau et levain. Un des secrets ?
La température ; trois fois vingt : de la farine à 20°, de l'eau à 20° et de l'air à 20° !
Une pincée de sel (mesurée très précisément : pas assez et le
pain est fade, trop, il ne lève pas et ... il est salé !). Ensuite, il faut pétrir la pâte. Si autrefois cela se faisait à la main, Gilbert et Jeannot utilisent maintenant un pétrin électrique qui leur permet d'accomplir cette tâche beaucoup plus rapidement. Ils la laissent ensuite lever environ deux heures (à nouveau cela dépend de la saison) puis la répartissent dans les "bénons". Cela la fait retomber, et il faut lui donner encore une demi-heure pour qu'elle remonte et soit prête à être enfournée. |
Les bénons, paniers en oseille tapissés de toile,
sont de différentes formes. Circulaires, comme celui-ci,
allongés pour faire des pains longs, en couronne... Jeannot préfère les circulaires, qui lui procurent un pain correspondant à ses besoins. |
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La sortie du four, | Puis un brossage pour enlever le son. |